Il y avait ici jadis tant de bruyères qu'on appela ce pays "BRUCA" : Les bruyères.Sur cette lande fut plantée une chapelle, encore en partie romane au 19ème siècle, que l'on dédia à l'archange Saint-MICHEL.
(Roger BLOT, prêtre délégué diocésain au patrimoine religieux).
Bien que limitrophe de Sixt et de Saint-Just dont les territoires sont couvertsde monuments mégalithiques, Bruc n'en possède aucun. L'époque Gallo-Romaine n'a laissé aucun monument durable ; seules quelques briques à rebords (taegula) enfouies dans les champs et découvertes en 1896/1898 sont venues nous rappeler la domination Gallo-Romaine dans la région.
BRUC-SUR-AFF est, semble-t-il, un démembrement de la paroisse primitive de PIPRIAC. La paroisse de BRUC-SUR-AFF est qualifiée de vicaria dès 843 (donation d'ANO-WARETH) et appartient à l'abbaye de Saint Méen, puis à l'abbaye de Paimpont qui fondent deux prieurés : celui de la lande et un prieuré-cure. Ce dernier est uni à l'abbaye en 1399. La paroisse de BRUC-SUR-AFF dépendait jadis de l'ancien évêché de Saint Malo. La paroisse était divisée au XVIIème en cinq frairies : le Bourg, Pranlého, la Landronnaye, la Rouxellaye et la Boulaye.
Il n'y avait pas de château à Bruc et les sires du Bois-Orhan n'étaient pas des seigneurs du lieu. La seigneurie de cette paroisse, réclamée en 1629 par les sires de Renac, semble bien avoir appartenu plutôt aux seigneurs de Bossac, très ancien manoir en Pipriac, ce que prouvent la déclaration de 1675 et le Pouillé de Saint Malo au siècle dernier.